La matinée a été consacrée à la célébration de 19 prix de thèses et cinq prix mémoires de master, récompensant les travaux les plus prometteurs soutenus en 2017, dans tous les domaines. L'après-midi, ce sont l'ensemble des docteurs qui ont été mis à l'honneur dans une cérémonie bien rodée au Palais universitaire, 220 étaient présents sur les 464 diplômés. Un moment ou les familles, les amis, les directeurs de thèse et les organismes ou les entreprises partenaires sont également présents pour célébrer l’ensemble du travail accompli.
L'idéal de notre université
« La manifestation Ma thèse en 180 secondes est un bel exercice mais la réalité d’une thèse se compte en millions de secondes. L’épreuve de la thèse est un moment de votre vie ou vous avez enduré le temps », a rappelé Michel Deneken, président de l’Université de Strasbourg. « Pour nous enseignants et personnels, c’est le sommet de ce qu’est notre vie professionnelle. Nous sommes là pour vous accompagner vers l’excellence. Vous représentez l’idéal de notre université et nous vous remercions de nous donner raison de venir travailler tous les jours », a-t-il encore ajouté.
Persévérance, discipline, endurance et talent
Cette nouvelle promotion est placée sous le haut parrainage de Linos-Alexandre Sicilianos, vice-président de la Cour européenne des droits de l’Homme, docteur de l’Université Robert-Schuman de Strasbourg (promotion 1990). Ce n’est pas sans émotion qu’il a introduit la cérémonie en se remémorant sa propre thèse soutenue 28 ans plus tôt. Cet alumni de l’Université qui continue par ailleurs à donner des cours à la faculté de droit a insisté sur le choix intellectuel que représente une thèse. « Faire une thèse, c’est un choix intellectuel mais c’est aussi un choix de vie. Il faut être persévérant, discipliné, endurant et talentueux. Etre docteur, c’est une ouverture vers le milieu professionnel mais c’est aussi une manière de penser qui va vous accompagner tout au long de vos expériences. »
Parmi les 464 docteurs de la promotion 2017, on compte 230 personnes de nationalités étrangères en provenance de 54 pays. Une chiffre qu'a tenu à souligner Catherine Florentz, premier vice-présidente et vice présidente recherche et formation doctorale de l'Université rappelant qu'il représente aussi la richesse de l'Université de Strasbourg.