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Date de publication : 13/02/23
ThèmesRecherche Université
« Nous nous réjouissons naturellement que Fariba Adelkhah ait recouvré une part de sa liberté et ait été libérée. Néanmoins nous ne savons pas encore si sa sortie de prison est synonyme d'une restitution de tous ses droits et notamment si elle peut reprendre ses recherches et sortir d'Iran. Nous en saurons plus dans les jours qui viennent sur les conditions de sa libération. Pour l'instant force est de reconnaître qu'elle a passé trois ans et demi privée de liberté, sans procès digne de ce nom ni même chefs d'accusation crédibles. Sa détention était arbitraire et juridiquement hors sol, y compris au regard des lois et des dispositions constitutionnelles de la République islamique elle-même. Trois ans et demi de sa vie personnelle et professionnelle lui ont été volés.
Notre joie est également tempérée par la tristesse des familles dont les proches, détenus dans des conditions tout aussi arbitraires, n'ont pas été libérés. Parmi eux, six otages d’État français, et plusieurs dizaines de citoyens européens. Deux otages d’État français sont dans un état de santé des plus préoccupants, et la République islamique d'Iran est responsable de leur maintien en vie. Nombre de détenues et de détenus de nationalité iranienne restent prisonniers sous prétexte d'atteintes à la sécurité nationale dont personne ne peut être dupe, pas même leurs accusateurs. Seule la fin et la réparation de ces iniquités nous apaiseront et rendront à l'Iran l'honorabilité dont il s'est lui-même privé par cette politique publique de prise d'otages et d'arrestations arbitraires.
Nous vous tiendrons informés dès que possible de la situation de Fariba.
Nous remercions très chaleureusement toutes celles et tous ceux - collègues, proches, journalistes, diplomates , élus - qui ont accompagné Fariba pendant sa détention et comptons sur la reconduction de leur soutien tant que celle-ci n'a pas retrouvé l'intégralité de ses droits élémentaires. Nous exprimons notre solidarité à celles et ceux qui restent injustement en prison, qu'ils soient Iraniens ou non. »