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Date de publication : 08/10/24
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Lundi 7 octobre 2024, une trentaine de personnes a bloqué le bâtiment Le Patio de l’université de Strasbourg toute la journée depuis 6h30 le matin. Ce blocage a empêché 6000 étudiants le matin, et 11 000 étudiants l’après-midi, de suivre leurs cours. L’université condamne avec la plus grande fermeté ces actes contraires aux valeurs de l’université, ne respectant en rien les règles éthiques du débat et les droits humains.
Lundi 7 octobre 2024, une trentaine de personnes a bloqué le bâtiment Le Patio de l’université de Strasbourg toute la journée depuis 6h30 le matin, en utilisant des poubelles et du matériel de chantier. Les bâtiments de l’université ont à nouveau été tagués de propos diffamatoires. Ce blocage a empêché 6000 étudiants le matin, et 11 000 étudiants l’après-midi, de suivre leurs cours. En fin de journée une banderole représentant le drapeau palestinien a été déployée sur un bâtiment de l’université en construction.
L’université condamne avec la plus grande fermeté ces actes contraires aux valeurs de l’université, ne respectant en rien les règles éthiques du débat et les droits humains.
Nous sommes d’autant plus indignés que ces actes se sont déroulés le 7 octobre, journée anniversaire des exactions du Hamas en Israël. Depuis, le conflit israélo-palestinien ne cesse de faire des victimes de tous les côtés, Israël, Palestine, Liban. Plus que jamais nous voulons permettre un retour à la Paix, à la sécurité pour toutes et tous.
Lors de la marche silencieuse en hommage aux victimes du 7 octobre 2023 il y a un an, le président de l’université déclarait : « Qui peut croire un instant qu’être antisémite sert la cause de la Palestine ? Qui osera dire qu’on peut rendre le monde aimable à nos enfants en affirmant qu’un peuple ou une nation, Israël, doit disparaître de la planète ? Tout ce qui naît sous le soleil a le droit de vivre, même mon ennemi. » À l’université, tout débat doit pouvoir se tenir dans des conditions de sérénité, d’information éclairée, de sécurité des personnes et des biens. Chacun doit pouvoir aller en cours librement, s’exprimer ou participer aux discussions en respectant la diversité des opinions.
Compte tenu des dérives constatées et du non-respect des règles qui s’appliquent à tous, l’université a décidé d’enclencher les suites juridiques qui s’imposent. Chacune et chacun doit pouvoir circuler librement sur le campus, sans peur ni haine pour nos étudiants et personnels, afin que les débats puissent se dérouler dans un climat serein.