Concours de plaidoiries : les résultats des étudiants strasbourgeois

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Date de publication : 15/04/15

ThèmesFormation Université 

Les étudiants de l’Université de Strasbourg engagés dans le concours européen des droits de l’Homme René-Cassin se sont hissés à la 4e place du classement tandis que leurs homologues, partis à Washington pour la finale de la Philip C. Jessup International Law Moot Court Competition, ont été éliminés lors du tour préliminaire.


Cette année, le concours René-Cassin1 fêtait son trentième anniversaire. Pour l’occasion, le chiffre symbolique de trente équipes avait été retenu pour les demi-finales. Venus du monde entier pour représenter leur université, les « cassinistes » ont participé à une trentaine de matchs autour d’un cas pratique fictif portant sur les droits de l’enfant et de la famille au sein du Conseil de l’Europe et de la Cour européenne des droits de l’Homme du 8 au 10 avril derniers. A l’issue des demi-finales, l’Université de Strasbourg s’est hissée à la 4e place du classement. L’Université de Bâle a remporté la finale face à l’Université de Montpellier. Pour cette édition spéciale, un hommage particulier a été rendu aux grandes figures qui ont contribué à l’existence et au développement du concours, avec notamment la création d’un prix Yves-Gautier2.
À Washington, une autre équipe d’étudiants de l’Université de Strasbourg a participé à la finale internationale du concours de plaidoirie le plus prestigieux et le plus vieux au monde, la Philip C. Jessup International Law Moot Court Competition, du 5 au 11 avril derniers. Malheureusement, ces étudiants en droit international ont été éliminés dès le tour préliminaire de la finale après avoir plaidé contre leurs homologues ougandais, afghans, irlandais et indonésiens.  De la déception mais aucun regret  « Nous sommes assez déçus en fait, nous avons certainement sous-estimé nos concurrents et avons eu du mal à gérer notre temps face à des juges assez différents de ceux rencontrés en finale nationale, qui posaient beaucoup de questions pour attaquer les plaideurs ; mais cela reste une superbe expérience, nous n’avons aucun regret », confie Aymar de Fleurieu, un des membres de l’équipe. Sa collègue Amélie Noilhac ajoute : « Nous avons manqué d’un soutien académique face à des équipes qui avaient au moins trois coachs, qui s’entraînaient deux à trois fois par jour avec l’aide de professeurs. » Cependant, cette expérience leur a beaucoup apporté que ce soit la rigueur, le souci du détail, l’approfondissement de leurs connaissances en droit international, etc.
Si Aymar retient surtout « l’esprit de communauté » qui régnait à Washington,  Amélie a beaucoup apprécié une soirée où tous les étudiants devaient porter l’habit typique de leurs pays. « Il est toujours agréable de voir les Russes embrasser les Ukrainiens ou les Palestiniens faire de même avec les Israéliens, quand bien même le Jessup n'est qu'un concours entre étudiants ! »  Floriane Andrey 1Organisé par l’Institut d’études politiques de Strasbourg, la Faculté de droit, de sciences politiques et de gestion et l’Institut international des droits de l’Homme de Strasbourg.
2 ancien Président du Conseil scientifique du concours

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