Une bonne dose de vulgarisation, une pincée d’humour, sans oublier un ingrédient essentiel : la confiance en soi. Cocktail gagnant pour trois doctorants de l’Université de Strasbourg, qui montent sur le podium de Ma thèse en 180 secondes. Leurs présentations, à la croisée de la performance scénique et du challenge de vulgarisation ont séduit les onze membres du jury, ainsi que le public venu en nombre, étudiants, professeurs, famille, amis, pour départager les 19 candidats.
Présenter trois années de thèse en trois minutes : à ce défi (qui leur a pris bien plus de trois minutes de préparation, ont insisté tous les candidats), c’est Philippine Chambault qui remporte la palme, grâce à sa comparaison des courants marins à forte valeur nutritive pour les tortues avec des rayons de supermarchés. Une thèse intitulée « Influence des processus méso-échelle sur la distribution et le comportement de plongée des tortues marines », menée au sein du département Écologie, physiologie et éthologie de
l’Institut pluridisciplinaire Hubert-Curien. Faire rire sur un sujet aussi sensible que le VIH : une performance qui aura valu à Manuel Pires de remporter à la fois le deuxième prix du jury, mais aussi le prix du public, pour sa thèse « Caractérisation cellulaire et moléculaire de nouveaux traitements anti-VIH-1 » (
Laboratoire biophotonique et pharmacologie UMR CNRS 7213). Clémentine Fillinger complète le trio de tête : sa personnification du cortex cingulaire à travers la figure du gendarme de Saint-Gulaire lui permet de monter sur la troisième marche du concours. Elle mène sa thèse « Étude anatomo-fonctionnelle du cortex cingulaire antérieur dans un modèle murin de dépression induite par une chaleur chronique » au sein de
l’Institut des neurosciences cellulaires et intégratives (CNRS UPR 3212).
Quant à la suite, rendez-vous le 31 mai, à Bordeaux, pour la finale nationale !