En 2020 le Planétarium et l’accueil du Jardin des sciences prendront place au cœur d'un jardin aménagé sur le site clôt entre les instituts de zoologie et de minéralogie. D'un budget de 7,83 millions d’euros (financé par l'État, Strasbourg Eurométropole, l'Université de Strasbourg et le Jardin des sciences) cette opération, menée dans le cadre de l'Opération campus, permettra d'offrir un écrin pour le seul planétarium de France rattaché à une université.
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03/05/2017
« Le Planétarium actuel, qui date de 1982, est limité pour accueillir le public, explique sa responsable, Milène Wendling. Situé à l’étage, il n’est pas accessible aux personnes à mobilité réduite et devient très vétuste. » En passant d’une capacité de 62 à 140 sièges, et en doublant la taille de l’écran (15 m), « le futur Planétarium remplira d’autant mieux sa mission de porte d’entrée vers les étoiles pour le grand public – touristes, familles, écoliers ».
Le sentiment d’immersion sous la voute céleste et de navigation entre les galaxies sera assuré par l’installation d’un matériel de projection audiovisuelle de pointe. Une contrainte technologique à laquelle se plie Frenak et Jullien Architectes, le cabinet retenu pour le projet. Le bâtiment, fractionné en deux parties, conique et cylindrique, évoque la géométrie et les instruments de mesure de l'astronomie, tel l'astrolabe, de forme non pas sphérique mais conique. Les visiteurs accéderont au Planétarium à travers une première structure. Point d’entrée des actions culturelles et éducatives du Jardin des sciences et des structures muséales associées (musées zoologique, de minéralogie, de sismologie), on pourra y réserver sa place pour le Planétarium. Mais aussi profiter de la boutique et de la cafétéria adjacentes.
« Notre mission d’ouverture à un large public se double de la création de liens avec les équipes de recherche de l’Unistra, poursuit Milène Wendling. La salle du Planétarium pourra servir de simulateur pour des bases de données, ou de salle expérimentale à la croisée des arts et de la science. À nous d’imaginer ces connexions ! » La vocation future des locaux libérés au sein de l’Observatoire fait encore l’objet d’études.
Pensé comme un véritable lien entre campus Esplanade et historique, l’aménagement du site du 12 rue de l’Université fait la part belle à la création paysagère. Références végétales aux vestiges des fortifications Vauban retrouvés lors des fouilles archéologiques et aux constellations permettent de renouer avec la vocation première de cet espace, déjà jardin à la fin du 19e siècle.