L’Université de Strasbourg est lauréate de deux projets « Compétences et métiers d’avenir » du programme d’investissements d’avenir (PIA) – France 2030 sur la santé numérique. Ce programme gouvernemental a pour ambition de faire de la France un leader dans ce secteur émergent.
Information importante
Cette actualité a été archivée. Les informations qui y figurent sont peut-être devenues obsolètes depuis sa publication.
05/12/2022
Mis en place par le gouvernement depuis 10 ans, le programme d’investissements d’avenir (PIA) - devenu France 2030 - finance des projets innovants, contribuant à la transformation du pays, à une croissance durable et à la création des emplois de demain.
L’axe « Compétences et métiers d’avenir » de France 2030 vise à répondre aux besoins des entreprises en matière de formation et de compétences nouvelles pour les métiers d’avenir. L’Université de Strasbourg y participe grâce à deux projets dans le domaine de la « santé numérique » :
- Strasbourg Enseignement Numérique en Santé (Sens) – piloté par l’Université de Strasbourg
- Formation en numérique pour la santé et la médecine 5P par l’innovation » (NSM5P) – porté par l’Institut Mines‑Télécom et co-piloté avec de nombreux acteurs
Les actions portées par la stratégie d’accélération santé numérique visent à favoriser l’émergence de solutions innovantes, appuyées sur des approches scientifiques pluridisciplinaires et des modèles médico-économiques ambitieux, pour conquérir le marché de la santé numérique en pleine croissance au niveau mondial et pour transformer notre système de prévention et de soin.
La santé numérique est un domaine d’excellence de l’université de Strasbourg tant en recherche qu’en enseignement avec de nombreuses innovations visibles à travers les startups issues de l’université au sein de l’incubateur SEMIA/Quest-for-Change. Toutes les formations médicales en Alsace sont associées au projet qui bénéficie de la politique très volontariste d’universitarisation des professions de santé de l’Université de Strasbourg et de sa faculté de médecine
explique Michel de Mathelin, premier vice-président et vice-président Relations avec le monde socio-économique et valorisation.
Le développement des usages du numérique en santé passe nécessairement par le développement des compétences des professionnels de santé, du soin et de l’informatique. Les deux projets pour lesquels l’Université de Strasbourg est lauréate s’inscrivent dans cet enjeu, comme le rappelle Sophie Kennel, vice-présidente déléguée à la transformation pédagogique à l'Université de Strasbourg : Les deux projets sont emblématiques de l’engagement fort de l’Université de Strasbourg en faveur de l’innovation pédagogique. Ils témoignent de la dynamique pour servir la diversité des publics et des besoins de formation ainsi que de la volonté de proposer des modalités de formation innovantes et adaptées aux nouvelles manières d’apprendre à tous les moments de la vie. Ces formations de haut niveau s’appuient sur la recherche la plus actuelle et répondent aux attentes en termes d’enjeux professionnels et sociétaux.
En savoir plus sur les projets
Bon à savoir
Strasbourg enseignement numérique en santé (Sens)
Ce projet, piloté par l’Université de Strasbourg, a obtenu 2,5 M€ du programme France 2030.
La Région Grand-Est, l'Agence régionale de santé (ARS) Grand Est et la Fondation Force pour l'innovation et la recherche en santé sont partenaires et cofinanceurs de ce projet de 5 ans (budget global 4,2M€). Outre ces co‑financeurs, un consortium a été créé avec de multiples partenaires au sein de l'université, du secteur hospitalier et des professionnels de santé.
Le projet SENS projette de former 1 500 étudiants par an en :
- généralisant la mise en œuvre du référentiel socle et transversal des compétences et du PIX (service public en ligne pour évaluer, développer et certifier ses compétences numériques) dans l’ensemble des formations en santé et chez les professionnels de santé ;
- assurant tout au long de la vie une acculturation à la santé numérique ;
- créant un diplôme universitaire (DU) « Formateur en santé numérique » et un DU « Santé numérique », dont le public cible sera les directeurs et les professionnels de santé, qui pourront l’acquérir sur une période longue de leur vie professionnelle ;
- créant un master d’ingénierie de la santé par le regroupement de deux parcours existants ;
- créant un MOOC « Citoyen expert en santé numérique » et en offrant des terrains de stage dans la population aux étudiants du service sanitaire.
Les enseignements s'appuieront sur un ensemble de domaines : cyber-sécurité en santé, données de santé, communication numérique, outils numériques en santé et télésanté.
Bon à savoir
Formation en numérique pour la santé et la médecine 5P par l’innovation - NSM5P
Piloté par l’Institut Mines‑Télécom et co-piloté, au sein d’un consortium, par l’Université de Strasbourg via son école d’ingénieurs Télécom physique Strasbourg et sa Faculté de médecine, maïeutique et sciences de la santé, ce projet a obtenu 2,2M€ du programme 2030 sur un budget global de 3,9 M€.
Son objectif est de contribuer à développer des formations en santé numérique à destination des spécialistes en informatique, aussi bien au niveau des mentions de master que des spécialités d’écoles d’ingénieur. Il permettra de développer la culture en santé numérique chez les spécialistes en informatique pour accroitre leur insertion professionnelle dans le secteur de la santé.
Le projet NSM5P développera les enseignements suivants dans le cadre des formations pour :
- placer l’innovation au cœur des programmes de formation en santé numérique (systèmes d’information, e‑santé, dispositifs médicaux et biomédicaux…) ;
- former au pilotage du système de santé par la donnée (rendu possible grâce à l’abondance des données numériques) ;
- former à l’accompagnement du changement en connaissant mieux les besoins numériques des professionnels.
Le projet « Formation en Numérique pour la santé et la médecine 5P par l’innovation » articulera une nouvelle offre de formation autour d’un Mastère Ingénieur santé numérique et d’un panel de modules certifiants en formation continue, à destination d’un public large. Il ambitionne de former plus de 4 200 personnes – principalement de futurs ingénieurs, ingénieurs en poste et professionnels de santé – et d’en sensibiliser 4 000 durant toute la période du projet qui est de 4 ans.