En cette année anniversaire de l’Ensemble vocal universitaire de Strasbourg (Evus), sa nouvelle cheffe de chœur nous promettait à la rentrée « une surprise ». Le suspense est désormais levé et Clotilde Gaborit nous parle du programme concocté pour cette formation à la fois « sérieuse et décontractée ».
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20/05/2019
Une bonne raison de venir aux prochains concerts de l’Evus… ?
Notre programme de cette année a été pensé autour du Gloria de Poulenc. Comme notre formation, cette pièce date de 1959. C’est un joli hasard, car je ne le savais pas au moment où je l’ai choisie ! Ce n’est pas forcément une pièce très facile d’accès, mais c’est ce qui est intéressant pour nos spectateurs.
Le Gloria est au centre de nos trois prochains concerts, donnés avec l’Orchestre universitaire de Strasbourg (OUS) – une autre bonne raison de venir ! A chaque fois, ils ouvrent le bal en première partie, puis nous chantons avec eux. Particularité de notre dernier concert du 26 mai : nous conclurons avec trois pièces uniquement vocales, spécialement pour nos 60 ans.
Parlez-nous un peu de l’ensemble, qui fête cette année ses 60 ans…
Il est composé d’une soixantaine de membres : une petite moitié d’étudiants, des personnels de l’université, des extérieurs. Certains en font partie de très longue date, signe de la bonne ambiance qui y règne ! Les répétitions ont lieu une fois par semaine, au Portique (Département de musicologie). Depuis sa création, la ligne directrice est d’interpréter les classiques du répertoire : Mozart, Brahms…
L’Evus est dotée d’une vraie identité et d’une belle visibilité à Strasbourg, ce qui lui permet de jouer dans des salles prestigieuses, comme la Cité de la musique et de la danse pour notre premier concert de la saison. Cela est permis par sa longévité, mais aussi grâce aux financements apportés par l’université et le Crous.
Cette année, un plateau est mis en place à la fin des concerts. Les précédentes, il y avait une billetterie. Dans tous les cas, nous sommes attentifs à ce que nos concerts restent accessibles financièrement aux étudiants.
Pouvez-vous nous en dire plus sur votre parcours ?
J’ai pris la direction de l’Evus cette année. Je connaissais déjà l’ensemble, pour avoir fait partie des quatre chefs de chœur lors de la période de transition, l’année dernière. Avec l’Evus, j’ai aussi mené un projet en 2014 sur un programme de musique baroque, ma spécialité. Je dirige d’autres formations, c’est mon métier : je pense que c’est important car cela permet d’emmener les choristes au plus haut, et offre une certaine continuité à la direction de l’ensemble. Parmi les objectifs que j’aimerais progressivement atteindre : attirer plus d’étudiants dans le chœur. Ils sont tous les bienvenus à nos auditions !
Propos recueillis par Elsa Collobert