Date de publication : 15/08/17
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L’Université de Strasbourg se maintient dans le classement de Shanghai 2017 alors qu’un nouveau Nobel a été obtenu en chimie en octobre 2016. Comme nous l’avons toujours dit, qu’il soit bon ou moins bon pour notre université, le classement médiatique, qui sort en plein été, ne révèle pas la diversité des universités de recherche en France. Explications.
La cuvée 2017 du classement de Shanghaï vient de sortir. Nous constatons que l’Université de Strasbourg se maintient dans le Top 150, malgré un nouveau Nobel en octobre 2016. Bien-sûr être dans le Top 100 permet une visibilité accrue compte tenu de la notoriété acquise par le classement, sa valeur symbolique malgré la complexité des critères. Mais nous restons tout près du top 100 et se maintenir alors que la compétition fait rage est déjà une prouesse…
Rappelons que le classement de Shanghaï :
Président de l’Université de Strasbourg
15 août 2017
- ne concerne que les sciences exactes et les publications de recherche. Les sciences humaines et sociales sont complétement ignorées. Il en va de même pour la vie universitaire ou la vulgarisation scientifique, ou l’insertion professionnelle.
- a été inventé par l’université chinoise du même nom pour se comparer aux universités internationales. Les seules universités remontant dans le classement depuis 3 ans sont des universités chinoises.
- les critères des algorithmes ont changé, de nouveaux critères sont utilisés. Parmi les changements opérés, nous notons que ce sont les citations scientifiques les plus récentes qui prévalent et non le nombre total tout au long d’une carrière. D’autre part, les robots qui étudient les publications, prennent en compte le premier organisme d’appartenance cité dans la signature des publications alors que les chartes de signatures des scientifiques en France ne sont pas systématiquement associés à une université française, ce qui induit une perte de visibilité.
Président de l’Université de Strasbourg
15 août 2017