Quel a été votre parcours à l’Université de Strasbourg, avant d’en devenir le vice-président Vie étudiante (VPVU) ?
Mes parcours associatif et universitaire sont forcément très liés. Après un bac littéraire passé dans la Meuse, je suis venu étudier le droit à l’Université de Strasbourg. L’envie de m’engager pour animer la vie de mon établissement m’est venue dès les premiers mois. J’ai intégré l’Association des étudiants en droit. Organisation du week-end d’intégration et de soirées : j’ai commencé par là, comme tout le monde ! Je suis rapidement devenu vice-président animation, poste que j’ai gardé deux ans. Après avoir redoublé ma première année de licence, j’ai pris du galon en deuxième année, en devenant vice-président élections de la Fédération nationale des associations représentatives des étudiants en sciences sociales (Ares), et chargé de mission pour l’Association fédérative générale des étudiants de Strasbourg (Afges). Une année de « baroudeur », à parcourir les universités pour prendre le pouls du réseau. Après mon inscription en césure cette année, j’aimerais poursuivre en master Études internationales et européennes, à l’Institut d’études politiques (IEP).
Vous avez fait le choix de la césure, cette année. Pourquoi ?
Directeur de campagne de l’Afges lors des élections, j’ai proposé ma candidature au poste de vice-président Vie universitaire au sein de l’association. Il m’est vite apparu que pour mener à bien cette mission, une
année de césure ne serait pas de trop. J’en ai déjà la confirmation, puisque grâce au temps libéré, je me suis attelé dès mon élection à la rédaction de la Charte des associations étudiantes, qui est sur le point d’être terminée. Cette concrétisation rapide est aussi permise par le passage de relai très fluide avec mon prédécesseur, Quentin Menigoz. Nous nous connaissons bien, notamment à travers notre engagement commun à l’Afges (même si je n’en fais plus partie). Nous avons beaucoup échangé, et je souhaite inscrire mon projet dans sa continuité.
Quel est ce projet ? Et quels moyens privilégierez-vous pour agir ?
Les deux axes sont d’un côté la citoyenneté, de l’autre la santé et le sport. À travers citoyenneté j’entends la mise en place d’un véritable statut pour l’étudiant engagé, avec droits et devoirs, au même titre qu’il en existe un pour les étudiants artistes et sportifs de haut niveau. Il devrait être possible d’en bénéficier dès la prochaine rentrée. En ce qui concerne le deuxième axe, je souhaite relancer le projet de Centre de soins universitaire, facilitant la prise de rendez-vous avec des spécialistes, tant au niveau logistique que financier. Un travail à mener main dans la main avec le Service universitaire de médecine préventive et de promotion de la santé (Sumps). J’aimerais aussi poursuivre la réflexion autour de la problématique de la mobilisation des étudiants lors des élections, impulsée par Quentin autour de la question du vote en ligne. Je peux m’appuyer sur mon expérience de directeur de campagne de l’Afges, qui m’a notamment appris l’importance de la vidéo pour communiquer. De cet enseignement est né le projet de « 60 secondes… ou presque », courtes vidéos de présentation d’initiatives étudiantes, avec la Direction des usages du numérique.
Pour mener à bien ces missions, je peux aussi compter sur mes deux chargés de mission : Baptiste Picard (vie étudiante, en première année de licence d’histoire après une réorientation), et Julia Miltenberger (sport-santé, en double licence Staps-droit).
Recueilli par Elsa Collobert