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13/04/2017
1/3 Light’on, l’idée lumineuse
La première histoire est celle d’un quatuor aussi compétitif qu’ingénieux, finaliste du challenge du géant français de la vente d’articles de sport. Leur idée ? Allier sécurité et facilité d’usage, en intégrant les lumières directement au cadre du vélo. Il fallait y penser, ils l’ont fait !
« Inventer le produit de demain. » C’est le défi qu’a lancé voici quelques mois Décathlon à ses salariés (les « co-équipers », qui donnent leur nom au challenge) et aux étudiants de la France entière. À Strasbourg, le message n’est pas tombé dans l’oreille de sourds. « On savait qu’on voulait y participer, restait à trouver l’idée », raconte Julien Gemmerlé. « On », c’est lui et ses trois coéquipiers de master 1 Marketing et gestion du sport : Valentine Piette, Auryan Guyon-Riera et Arnaud Guerat.
L’idée lumineuse qui leur manque, elle vient de ce dernier : « Cet hiver, j’ai remarqué que les cyclistes étaient très nombreux à rouler sans lumière, sur mon trajet quotidien jusqu’à la gare, mais aussi en ville ». C’est donc à Strasbourg, cité cycliste par excellence, que la « dream team » (un footballeur, un handballeur, une triathlète et un cycliste) met en commun ses compétences pour porter son projet au plus haut : Light’on est né. L’équipe peut compter sur la complémentarité de ses membres : Auryan le mordu de vélo est référent pour la partie technique, Valentine se charge de la communication visuelle et Arnaud, issu d’une formation en techniques de commercialisation, de la mobilisation de la presse et des soutiens. Montage d’un dossier de présélection, tournage d’une vidéo promotionnelle, le tout en révisant les partiels du premier semestre… Dans cette course contre la montre, les connaissances acquises en cours ne sont pas de trop, notamment pour la mise en place d’une étude de marché. Le résultat – 65,6 % d’intention d’achat – achève de les convaincre de la solidité de leur projet d’éclairage avant et arrière intégré au cadre du vélo au moyen d’une dynamo. Effectivement, leur dossier est sélectionné par le jury. « Et ils en ont reçu plus de 400 ! » : Julien n’en revient toujours pas.
Chouchous du public
Reste à passer l’épreuve des votes du public, sur les réseaux sociaux. « On a tout activé : la presse, nos réseaux d’amis, nos familles… Toute l’Alsace était derrière nous ! » Si bien qu’à leur grande surprise, ils terminent en tête du classement. Les portes de la finale leur sont grandes ouvertes : une semaine début mars, sur le campus Décathlon à Lille, « à se faire chouchouter par leur équipe et surtout, à peaufiner notre projet et le soumettre à leurs experts ». Forts de leur statut de favoris du public, ils se donnent à fond et livrent une prestation remarquée par le jury… Pas suffisant, malheureusement. « On n’a pas eu de prototype à leur présenter, contrairement aux autres équipes », analyse Julien pour expliquer leur place de 5es (sur six équipes). « Les autres ont proposé des produits pas chers et facile à produire (sur-crampons, monopalme séparable), pile dans l’esprit Décathlon. Pour nous, c’était un peu plus compliqué », remarque Arnaud, une pointe de déception dans la voix. « On était venus pour gagner. Mais ça reste une super expérience qu’on recommandera, c’est sûr ! »
Le parcours de l’équipe Light’on est d’autant plus remarquable que les équipes classées avant eux réalisaient leurs projets dans le cadre de leur cursus. « Nous, c’était du bonus ! » En plus de leurs 400 € de bons d’achats chacun, ils peuvent se féliciter des 1 500 € décrochés pour permettre à l’association Unis vers le sport de développer ses projets d’éducation par le sport dans les quartiers prioritaires de Strasbourg et des pays en développement.
Elsa Collobert