128 universitaires strasbourgeois adressent au Président de la République une pétition « pour que la France maintienne les traditions de Liberté, de tolérance politique, religieuse et ethnique qui constituent, au même titre que le territoire, le patrimoine de la nation, font la force de son patriotisme et sont la source de son rayonnement universel ».
Transfert de l’ensemble de l’Université de Strasbourg à Clermont-Ferrand.
L'Université de Strasbourg décide de rester en Auvergne.
La politique antijuive de Vichy se traduit par la destitution d’universitaires respectés. Premières protestations.
Les autorités nazies exigent le rapatriement à Strasbourg de la BNUS ainsi que du matériel de l’Université. Cette livraison se fait avec réticence.
Inauguration de la Reichsuniversität Strassburg (Université nazie en Alsace) dans les anciens locaux de l’Université de Strasbourg.
Occupation de la « zone libre », dont Clermont, par l’armée allemande.
Première rafle de 37 étudiants au Foyer Gallia à Clermont. Les étudiants juifs sont envoyés vers les camps de la mort.
Les nazis investissent l’université et ses annexes, rassemblent le personnel et les étudiants, soit 1200 personnes, en retiennent entre 4 et 500, incarcérés à la caserne du 92e Régiment d’Infanterie, puis procèdent à un tri : 130 personnes d’entre elles sont déportées. Cet événement n’a pas d’équivalent ailleurs.
Vague d’arrestations d’universitaires strasbourgeois.
Libération de Clermont-Ferrand.
Libération de Strasbourg par le Général Leclerc.
Fin de la dernière année universitaire de Strasbourg à Clermont.
Le Général De Gaulle salue le retour de l’Université à Strasbourg « Pour en arriver là, je sais bien quelles épreuves elle a traversées : physiques, morales ; mais du fait qu’elle se retrouve, toute entière rassemblée là où elle doit être, il me semble que l’avenir lui apparaît désormais meilleur, plus fort et plus grand… »