Date de publication : 21/06/16
ThèmesRecherche
Jour le plus long de l’année, le 21 juin est aussi la journée mondiale de la sclérose latérale amyotrophique. Une date symbolique, choisie pour souligner la faible espérance de vie des patients. Pour la prolonger, l’unité de recherche Mécanismes centraux et périphériques de la neurodégénérescence (Inserm/Unistra) décortique chaque facette de la maladie.
Entre 3 et 5 ans. C’est en moyenne la durée de vie après le diagnostic de sclérose latérale amyotrophique (SLA), aussi appelée maladie de Charcot. En France, 8000 patients, dont un millier de nouveaux cas par an, sont touchés par cette maladie qui entraine une paralysie musculaire progressive et irréversible. Génétiques ou environnementaux, les facteurs déclencheurs sont multiples et mettent à rude épreuve la recherche dans l’élaboration de traitements curatifs.
« La paralysie musculaire résulte d’une dégénérescence des neurones moteurs, les cellules qui commandent nos mouvements, situées dans la moelle épinière et le cortex cérébral », détaille Luc Dupuis, directeur de recherche au sein de l’unité Mécanismes centraux et périphériques de la neurodégénérescence (1). « Cependant, d’autres symptômes caractérisent la SLA et participent à sa gravité ». Les plus significatifs sont la spasticité, une raideur musculaire anormale et incontrôlable, ainsi qu’un amaigrissement important des patients, « ceux-ci perdent en moyenne un kilogramme tous les deux mois », précise le chercheur.