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Et les lauréats du prix Ourisson 2023 sont...

Depuis 2008, le prix Guy Ourisson vise à récompenser les jeunes chercheurs – de moins de 40 ans – menant des recherches particulièrement prometteuses en Alsace. Décerné par le Cercle Gutenberg, ce prix est attribué sans distinction de discipline.

Les sept prix Guy Ourisson du millésime 2023 ont été attribués à :

  • Giuseppe Ancona, maître de conférences à l’Institut de recherche mathématiques avancée (Irma - CNRS/Université de Strasbourg) pour ses travaux sur la conjecture standard de type Hodge, une question fondamentale posée par Grothendieck dans les années 1960. Cette conjecture est un problème non résolu en mathématiques. Le travail de Giuseppe en 2021 est le premier résultat significatif sur cette question depuis sa formulation, et il n'a pas besoin de conditions supplémentaires pour être valide, d'où le terme "inconditionnel".
  • Pierre Cattenoz, chargé de recherche en biologie à l’Institut de génétique, biologie moléculaire et cellulaire (IGBMC – CNRS/Inserm/Université de Strasbourg). Pierre Cattenoz étudie les macrophages, des cellules importantes dans notre système immunitaire, en utilisant la drosophile comme modèle. Ses travaux visent à comprendre comment les macrophages acquièrent différentes fonctions et comment ils réagissent dans différents environnements, qu'ils soient sains ou pathologiques. En d'autres termes, il cherche à comprendre comment les macrophages s'adaptent et répondent aux différentes situations auxquelles ils sont confrontés.
  • Juliette Godin, directrice de recherche en neurosciences à l’Institut de génétique, biologie moléculaire et cellulaire (IGBMC – CNRS/Inserm/Université de Strasbourg). Les travaux de Juliette Godin portent sur le développement du cortex cérébral chez la souris. Elle cherche à comprendre comment se forme la diversité des neurones dans le cortex et comment les gènes sont régulés pendant la formation des neurones. Elle s'intéresse également au rôle des protéines qui donnent aux cellules leur forme dans le développement du cortex. Un autre objectif de ses travaux est de comprendre les mécanismes à l'origine des troubles du développement neuronal, tels que les malformations du cortex, la déficience intellectuelle et l'épilepsie. Pour cela, elle étudie les mutations génétiques associées à ces troubles.
  • Julien Jeanneney, professeur de droit public à l’Université de Strasbourg, membre de l’Institut de recherches Carré de Malberg (IRCM – Université de Strasbourg). Julien Jeanneney étudie les règles et les principes qui régissent l'organisation et le fonctionnement de l'État, ainsi que les droits et les libertés fondamentales des individus. Ses recherches portent à la fois sur le droit français et sur les systèmes juridiques étrangers, en particulier celui des États-Unis. Il s'intéresse également à la manière dont les juges et les tribunaux interprètent et appliquent le droit.
  • Giulio Ragazzon, group leader et maitre de conférences associé à l’Institut de science et d’ingénierie supramoléculaire (Isis – CNRS/Université de Strasbourg). Il travaille sur les moyens d’utiliser les molécules pour créer des structures et des machines à l'échelle nanométrique, et comment ces structures et machines peuvent être contrôlées et manipulées en utilisant la lumière et d'autres sources d'énergie. Ses recherches ont des applications potentielles dans de nombreux domaines, notamment la médecine, l'électronique et la production d'énergie.
  • Quitterie Roquebert, maître de conférences au Bureau d’économie théorique et appliquée (Beta - CNRS/Université de Lorrain/Université de Strasbourg). Ses recherches relèvent de l'économie de la santé et de l'économie publique : elles portent sur les décisions des individus en matière de santé, en lien avec leur entourage, les professionnels de santé et le contexte institutionnel de ces décisions. Elles relèvent principalement de deux grandes thématiques : l'accompagnement du vieillissement de la population et l'accès aux soins primaires.
  • Marie de Rugy, maître de conférences en histoire contemporaine à Sciences Po Strasbourg et membre du laboratoire Arts, civilisation et histoire de l’Europe (Arche - Ensas/Université de Strasbourg). Marie de Rugy travaille sur les empires français et britannique en Asie du Sud-Est (Indochine, Birmanie) et sur les savoirs cartographiques en situation coloniale.

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