La maîtrise de la langue française est primordiale à tous les niveaux du système scolaire et devient cruciale à l’entrée dans l’enseignement supérieur. Or, une part importante des étudiants rencontre des difficultés dans la maitrise du français académique, en particulier écrit. Face à cette situation, il incombe aux universités de prévoir et d’organiser des dispositifs d’amélioration des compétences rédactionnelles du français. Aucune des solutions présentes sur le marché ne leur convient tout à fait. Par ailleurs, développer, à l’échelle de l’établissement, des solutions équivalentes ajustées aux exigences universitaires est trop onéreux. Face à ce fort besoin de formation transversale, il apparaît indispensable de développer un dispositif national d’évaluation, de formation et de certification des compétences d’expression et de compréhension écrites en français. Pour ce faire, ECRI+ propose la co-construction pluri-établissement d’un service en ligne partagé et la généralisation de formations dédiées dans chaque établissement.
Gratuit pour les établissements publics de l’enseignement supérieur et leurs étudiants, le service en ligne sera plus global et plus systémique que les plateformes commerciales les mieux présentes sur le marché. Ses objectifs sont :
- mesurer les compétences en expression et compréhension écrites du français (diagnostic) ;
- pour les étudiants, apprendre en se testant (évaluation formative) ;
- pour les établissements, certifier (évaluation sommative) ;
- pour les enseignants, améliorer la pédagogie en mettant en commun la connaissance et des outils.
Coordonnés par l’UOH, 16 partenaires, dont 12 universités, se regroupent pour développer ce dispositif national : les universités de Paris Nanterre, Nice Sophia Antipolis, Paul-Valéry Montpellier 3, Caen Normandie, du Maine, Grenoble Alpes, Sorbonne Nouvelle-Paris 3, Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Rennes 2, Toulouse Jean Jaurès, l’Université de Strasbourg et l’Université Concordia de Montréal (partenaire associé), VetAgro Sup, le Centre universitaire de Mayotte, le groupement d'intérêt public PIX et l’Institut de Recherche et d’Innovation.