Manon, étudiante en master en alternance (Faculté des sciences de la vie)

« Je suis très reconnaissante d'avoir pu rejoindre, le jour même du début de la quarantaine, ma famille qui habite dans le Parc régional du Pilat (région Rhône-Alpes). J'ai encore pu passer la frontière à temps ! Nous vivons à la campagne et avons un grand jardin, ce qui change beaucoup la situation pour nous ! J’ai travaillé tous les jours depuis la maison dans le cadre de mon projet de recherche, que je mène pendant mon année d'alternance. Heureusement, mon sujet de recherche, qui est orienté en grande partie autour de la bioinformatique, m'a permis d'effectuer mon travail à distance ! C'est aussi grâce à mes collègues, et notamment ma tutrice, que ce travail à distance a été rendu possible. Nous avions régulièrement des conversations téléphoniques pour faire le point sur l'avancée des projets. J'avais également pris la décision de lui envoyer, chaque semaine, un rapport, afin de lui faire part du travail que j'ai pu réaliser, mais aussi dans le but d'alimenter des discussions autour du projet. Ce rapport est aussi un bon support qui me permet de lui poser des questions.

L'entreprise dans laquelle je travaille, en Allemagne, n’a jamais fermé durant le confinement car aucun cas de Coronavirus n’a été déclaré. Depuis lundi dernier je retourne donc tous les deux jours travailler. L’entreprise a su s’organiser en deux « cohortes » qui se sont relayées afin qu’un minimum de personnes soient présentes en même temps. A partir de la semaine prochaine, l'organisation en cohorte prend fin, chacun pourra s'organiser comme il le souhaite, continuer à télétravailler ou venir dans l'entreprise si nécessaire, pour réaliser des expériences en laboratoire par exemple. Le déroulement de la situation, quant au coronavirus, est donc quelque peu différent en Allemagne et est très variable en fonction du Land, des villes ou même des entreprises ! »