Pour cette 4e étape, les organisateurs du Tour avaient choisi d’emmener tous les participants, à l’exception du groupe bleu clair, faire l’ascension du Schauinsland. Programme ambitieux compte tenu des 12 kms de pentes à gravir.
Sous une pluie légère, les cyclistes quittent Bâle pour parcourir le vignoble… allemand. Passer d’un pays à l’autre se fait imperceptiblement, au détour d’un village ou d’une piste cyclable. A l’image des échanges dans le cadre d’Eucor, qui font que le réseau porte si bien son nom de « campus européen ».
Le « Mittagsstop » convie tous les groupes à déjeuner au milieu des vignes, au rythme de la techno effrénée qu’affectionne particulièrement la « Begleitteam », les dynamiques bénévoles qui s’occupent des repas.
Avant de s’attaquer au plat de résistance, le Schauinsland, le parcours du groupe rouge clair auquel nous nous sommes joints aujourd’hui, emprunte une effrayante pente de deux kilomètres à 15%, histoire de se chauffer les muscles !
Le temps fort du jour, l’ascension, débute sous une bruine qui semble désespérément accrochée aux contreforts de la montagne. Les cyclistes s’égrènent sur les pentes et émergent de la brume au gré des lacets. Sur les derniers kilomètres c’est une pluie battante qui fouette le visage et détrempe les vêtements. Aussi longue soit-elle, l’ascension est réussie par tous et l’accueil chaleureux au sommet compense les éléments hostiles (froid, pluie).
Commencée sous la pluie, l’étape s’est terminée sous la pluie.
Demain la boucle sera définitivement bouclée : retour à Karlsruhe après la plus longue étape de ce périple « Eucor-ien ». Les participants auront pas moins de 170 kilomètres à travers la plaine du Rhin supérieur.
E. A.