La visite de Geneviève Fioraso, secrétaire d’état à l’Enseignement supérieur et à la recherche, sur le campus de l’université vendredi 3 octobre, a été l’occasion de réaffirmer le rôle de l’université en matière d’insertion professionnelle et de faire émerger les meilleures pratiques.
C’est au Collège doctoral européen que s’est tenue la table-ronde sur l’insertion professionnelle, en présence notamment du président Alain Beretz, de plusieurs vice-présidents, du recteur d’académie, de directeurs de composantes ayant mis en place des politiques d’insertion professionnelle particulières, d’étudiants et de professionnels.
Les différents intervenants ont pu mettre en commun les actions qui se sont révélées être les plus efficaces pour l’insertion professionnelle : associer les professionnels dans le contenu même des formations, définir une politique de stage dès la première année de licence (y compris les stages d’observation sur les métiers), rendre plus lisible l’offre de formation en la réorganisant en secteurs d’emplois, traduire les formations en compétences à acquérir et organiser des journées de simulation d’entretiens d’embauche en partenariat avec les entreprises et l’Espace Avenir.
Améliorer la situation
Les axes d’amélioration retenus sont : la création de passerelles entre université et écoles d’ingénieurs, la nécessité de regrouper ou d’associer des filières pour une meilleure visibilité et créer des parcours pluridisciplinaires, rapprocher lycée et université pour mieux informer les étudiants sur les métiers auxquels prépare l’université, développer l’apprentissage et l’alternance dans les formations, y compris en transfrontalier.
Geneviève Fioraso a conclu que donner plus de lisibilité aux intitulés de formation était un objectif fort au niveau national (il existe 5800 intitulés de masters) : actuellement le manque de lisibilité des diplômes se fait au détriment de l’insertion des jeunes. Elle a réaffirmé la priorité à donner à l’insertion professionnelle des étudiants. Et précisé que, pour l’améliorer, il est primordial de décloisonner universités et entreprises.
