Premier vice-président
Vice-président Relations avec le monde socio-économique et valorisation
Vice-président Relations avec le monde socio-économique et valorisation
Michel de Mathelin a reçu le diplôme d'ingénieur civil électricien de l'Université de Louvain à Louvain-la-Neuve en Belgique en 1987, ainsi qu'un master en sciences et un doctorat en génie électrique et informatique de Carnegie Mellon University à Pittsburgh, aux Etats-Unis, respectivement en 1988 et 1993. En 1993, il a obtenu un poste de maître de conférences à l'Université Louis-Pasteur. Depuis 1999, il est professeur des universités à Télécom Physique Strasbourg. Il a été chargé de mission pour l’automatique et la robotique de 2006 à 2011 à la direction scientifique du département des Sciences et technologies de l'information et de l'ingénierie (ST2I) du CNRS, puis à l’Institut des sciences de l'ingénierie et des systèmes (Insis). De 2012 à 2014, il était délégué scientifique en charge des relations au sein de l'Insis et l'Institut des sciences de l'information et de leurs interactions (INS2I) du CNRS. En 2017, il est devenu vice-président Valorisation et relations avec le monde socio-économique de l’Université de Strasbourg.
A l'Université de Strasbourg, entre 2000 et 2013, il a développé une équipe de recherche en robotique médicale, aujourd'hui forte de 70 chercheurs et ingénieurs. Depuis 2013, il est le directeur du Laboratoire des sciences de l'ingénieur, de l'informatique et de l'imagerie (ICube - UMR 7357), issu d’un processus de fusion de six unités de recherche et comptant plus de 650 personnes dans le domaine des sciences de l'ingénieur et de l'informatique avec, comme domaine phare, la recherche en ingénierie biomédicale. De 2011 à 2020, il a été le coordinateur du réseau national des plateformes robotiques d’excellence Robotex, lauréat du concours EquipEx dans le cadre des Investissements d’avenir en 2011. Depuis 2012, il est animateur du groupe de travail Imagerie interventionnelle de l’infrastructure nationale de plateformes d’imagerie in vivo France Life Imaging.
De 2003 à 2011, il a été éditeur associé du journal Transactions on Control Systems Technology (IEEE). Il a été secrétaire de l’Association européenne d’automatique de 2005 à 2010. Depuis 2000, il a été responsable d’une quinzaine de projets de recherche et de valorisation (Région, ANR, CPER, Cifre, FUI, Maturation Satt, Europe, PIA) pour un montant cumulé de plus d’une trentaine de millions d'euros. Il a été directeur de thèse de 26 doctorants. Il est co-auteur de plus de 60 articles de journaux scientifiques et 175 actes de conférences internationales dans le domaine de l'automatique, de la robotique et de l’ingénierie biomédicale. En 2004, il a reçu le prix du meilleur article en vision de l'International Conference on Robotics and Automation et, en 2005, le prix King-Sun Fu Memorial du meilleur article du journal IEEE. Il détient huit brevets d'invention en robotique médicale et est un des membres fondateurs de la startup Axilum Robotics. Il est Fellow de la Belgian American Educational Foundation. Ses activités de recherche actuelles portent sur le développement de systèmes d'assistance robotique à la chirurgie mini-invasive et à la radiologie interventionnelle.
Le premier vice-président a notamment pour rôle d’assurer une présence constante et une parole représentative de l’université et de l’équipe de présidence. Au côté des vice-président.e.s dans la mise en œuvre de leur politique, il aura comme ambition de faire vivre la transversalité.
Au cours de son second mandat en tant que vice-président Relations avec le monde socio-économique et valorisation, Michel de Mathelin garde pour objectif de renforcer l’implication et la reconnaissance de l’université dans le domaine de l’innovation et de mobiliser tous les acteurs pour l’insertion des étudiants. La finalité est de faire rayonner l’université en dehors du cercle académique et de développer l’innovation transfrontalière.
Cela se traduira prioritairement par la mise en œuvre du projet Opus, lauréat de l’appel à projet Idées du PIA 3 (sept millions d'euros sur huit ans) ainsi que l’amplification des actions transformantes déjà initiées - ou l’émergence de nouvelles - dans le champ de l’insertion, l’innovation, la facilitation et la mise en relation.