Houssem, en master de 2 de sociologie à l’Institut d’urbanisme et d’aménagement régional (Faculté de géographie)
« Comme je suis en master 2, cette année était assez particulière puisque je n’avais plus de cours à suivre, juste un mémoire à écrire, et deux modules à valider. C’était nouveau, et du coup le fait d’être confiné n’a pas changé grand-chose pour moi, du point de vue scolaire, puisque la majorité de mon travail était prévu pour être fait chez moi.
En ce moment, je suis en stage à l’Eurométropole, où je travaille sur des missions de démocratie participative. Mon stage était initialement prévu l’année dernière, mais tout a été annulé à cause du premier confinement. J’ai réussi à le décaler pour pouvoir le faire cette année.
J’ai passé tous les confinements dans mon studio, à Strasbourg.
Cette année ça allait, j’ai trouvé l’isolement moins dur à vivre que pendant le premier confinement. Je dirais que c’est plus simple de s’adapter maintenant.
Après, il y a toujours des moments difficiles, mais c’est plus facile à surmonter avec le temps. En plus de ça, on est très soudés dans mon master. Avec ma classe, on a pu s’entraider, même si ce n’était pas toujours évident par visioconférence. J’ai toujours pu demander de l’aide au sein de ma promotion quand j’avais besoin de récupérer des cours, ou que le distanciel devenait trop dur à vivre.
J’ai quand même passé deux partiels à distance, ce qui était assez stressant. J’aurais préféré passer mes examens à l’université dans un cadre normal, avec d’autres étudiants. C’était assez perturbant de devoir faire cet exercice tout seul chez moi. »
Propos recueillis par Zoé Fournier