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« Il y avait un côté très infantilisant »

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03/06/2021

Mathilde, en master 1 à Sciences Po Strasbourg

« Pendant le deuxième confinement, j’étais rentrée chez mes parents pour les vacances de la Toussaint et du coup, j’ai décidé de rester. Ce qui fait que d'octobre à février, j’étais de nouveau dans la maison familiale et je ne suis revenue dans mon logement étudiant qu’en février.

Cette période était particulière parce que dans ma tête, j’étais de nouveau lycéenne. C’était bizarre de me rappeler qu'en fait non, j’étais en bac +5 et que passer ses journées en pyjama à attendre le petit-déjeuner, ce n'était pas normal. Il y avait un côtés très infantilisant.

La grande différence avec le premier confinement, c’est que pendant le premier tous mes frères étaient rentrés chez mes parents, donc il y avait un peu cette idée de vacances en famille où on fait du ping-pong, la cuisine, on regarde des films tous ensemble… Alors que pendant le deuxième, j’étais toute seule avec mes parents, c’était plus long.

Rentrer à Strasbourg dans mon appartement m’a vraiment fait du bien. Ça m’a secouée et j’ai réalisé que ça me manquait cette énergie : être par moi-même, faire mes courses. Je pense que c’était un peu un piège de rester trop longtemps chez mes parents. Parce que c’est vrai que c’est plus confortable pour la connexion, pour avoir un soutien moral et ne pas rester seule, mais en même temps, d’une certaine manière, on s’endort.

Après, j'en retiens quand même quelque chose de très positif et nouveau, au niveau scolaire : pour la première fois, j’ai partagé mon travail avec mes parents et je leur ai demandé de l’aide. Ils vérifiaient certaines choses que j’écrivais, ce qui n’était jamais arrivé avant ! J’ai découvert que je travaillais super bien avec ma mère.  Et heureusement parce qu’il y avait des moments ou j’avais vraiment envie de tout lâcher et de bâcler mon travail complètement. Et le fait d’avoir mes parents derrière ça m’a beaucoup aidée, je pense. »

Propos recueillis par Zoé Fournier

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