Manon, alumni, poursuit ses études en thèse
« L’année dernière, après le premier confinement, j’ai poursuivi mon stage en alternance dans un laboratoire de recherche, en Allemagne. Puis j’ai eu la chance de pouvoir venir faire ma soutenance de mémoire à Strasbourg "en vrai", et j’ai validé mon master.
Je n’ai pas eu de difficultés à trouver du travail : le laboratoire dans lequel j’avais fait mon stage m’a embauchée à mi-temps pendant quatre mois, de septembre à décembre. En parallèle, j’ai travaillé à la rédaction et l’illustration d’un livre sur la flore du Palatinat et également participé à la mise en place d’un glossaire naturaliste franco-allemand-pfälzisch-alsacien. Ces projets ont pu se concrétiser parce que j’avais déjà eu des contacts avant la crise sanitaire. Ils se sont déroulés à distance, en rencontrant les participants uniquement lorsque c’était nécessaire.
Depuis le 15 février, je fais une thèse en agro-écologie à l’Université de Landau, dans le cadre du projet de recherche européen Agromix. C’était un peu triste de commencer à distance, sans pouvoir rencontrer mes collègues mais depuis, la situation s’est améliorée. Je peux venir au bureau une à deux fois par semaine. L’université me fournit des auto-tests Covid. Je m’en sers avant de me rendre sur un terrain d’étude ou quand j’en reviens. C’est un vrai luxe d’avoir la possibilité de travailler sur place et à distance !
Dans le contexte actuel, je suis chanceuse, je ne peux pas trop me plaindre ! Je suis assez heureuse de ma situation : malgré certains blocages dus au covid, j’ai pu mener plein de projets et je n’ai pas été restreinte dans ma vie professionnelle et personnelle.
Il faut apprendre à vivre avec cette pandémie et voir qu’il y a encore beaucoup de belles choses dont on peut profiter, comme la nature, qui n’a pas changé ! »
Propos recueillis par Edern Appéré